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Les derniers remaniements (XVII° s. – XVIII° s.)

Saint-Séverin va bientôt revêtir l’aspect que nous lui connaissons. A une époque discutée (nous pensons au XVII° s., mais certains spécialistes penchent pour le XVIII° s.), une abside remplace le chevet plat. Elle constitue le chœur proprement dit, l’ancien chœur devenant un avant-chœur. Les pilastres qui soutiennent l’abside à l’extérieur accusent le style baroque. A l’intérieur, un décor à colonnes en stuc est installé. S’il est contemporain de l’abside, la fenêtre axiale n’a sans doute jamais été ouverte.

Simultanément, le portail est remanié et reçoit un décor dans le goût de l’époque. C’est sans doute à la même campagne de travaux que sont dues les fenêtres en plein cintre du mur sud.

Une autre transformation, sans doute immédiatement postérieure, consiste en l’installation de boiseries couvrant les murs de l’abside jusqu’aux croisillons du transept. C’est à ce moment qu’est fermé l’oculus de la chapelle nord, remplacé par une petite fenêtre percée dans le mur nord. L’architecture est quelque peu malmenée lors de la pose de ces boiseries : des colonnettes sont sciées, ainsi que les rebords de l’autel principal et de celui de la Vierge qui sont habillés de bois (cet habillage sera enlevé lors de la restauration de la fin du XX° s.).

En 1618, un graffiti est gravé sur le pilier proche du portail. Il sera encore visible au XXI° s. Il raconte au visiteur à quelle date a été cassée la « grosse cloche qui n’avait pas de nom ».

A partir du milieu du XVII° s., le fief d’Oinville est partagé entre les Lhommeau qui y demeurent comme les Vion avant eux, et les Poitevin qui résident à Paris. En 1730, les Le Prestre succèdent aux Poitevin mais n’y résident pas non plus. Ils se font cependant inhumer comme tous les seigneurs d’Oinville, dans le caveau qui leur est réservé sous la chapelle de la Vierge : c’est le cas de Claude Henri Le Prestre en 1763, pour qui a été dressée la litre inférieure visible dans l’église.

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